Envie de donner du sens à votre travail et vos compétences ?
Vous aimez transmettre et vous tourner vers les autres ?

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Se reconvertir dans un métier qui a du sens 

L’enseignement est l’un des métiers le plus importants du monde… et l’un des plus beaux ! Il s’agit d’un métier les plus polyvalents et les plus exigeants : en enseignant vous devenez une des personnes de référence d’enfants ou de jeunes, celle qui leur donne le gout d’apprendre, leur donne accès aux savoirs, révèle leurs talents, mais aussi les soutient ou les accompagne pour surmonter leurs difficultés. Enseigner c’est aussi  s’inscrire dans la vie collective de l’école, développer des projets avec ses collègues ou avec des partenaires externes. En phase avec le développement des pratiques et les avancées de la recherche, les enseignants et les enseignantes se forment régulièrement, au sein de leur école ou au contact de professionnels.

Les deux premières questions à se poser avant de se lancer sont les suivantes :

A quel niveau désirez-vous enseigner ? 
Que voulez-vous enseigner ? Quelle est votre matière de prédilection ?

L’instituteur maternel ou l’institutrice maternelle prend en charge les enfants de deux ans et demi à six ans, période cruciale de la structuration de leur personnalité. En effet, à cet âge, l’enfant façonne une part de ses représentations et, bien souvent, l’instituteur reste à ses yeux une des premières figures marquantes en dehors du cadre familial.

Le rôle de l’instituteur maternel ou de l’institutrice maternelle est fondamental : à partir d’activités d’apprentissage basées sur le jeu, l’exploration, la créativité sont mis en place les premiers apprentissages scolaires qui contribuent au développement des facultés intellectuelles, physiques et sociales.

L’instituteur ou l’institutrice primaire enseigne aux enfants âgés de 6 à 12 ans différentes matières fondamentales telles que la lecture, l’écriture, le calcul et les initie à des disciplines comme les sciences, la géographie, l’histoire, les sciences sociales et la philosophie, mais aussi à des apprentissages manuels et techniques, la culture et les arts… Ces apprentissages permettent le développement de l’autonomie des élèves pour favoriser le passage vers l’enseignement secondaire.

Le travail est adapté aux besoins des élèves, et privilégie l’expérimentation et la créativité. L’instituteur ou l’institutrice collabore avec d’autres personnes professionnelles des apprentissages (des logopèdes, des collègues en charge d’accompagner des élèves en difficulté, ou présentant des troubles d’apprentissage) et collabore plus intensément avec ses collègues titulaires de classe. 

Dans l’enseignement secondaire, le métier varie très fort selon qu’on enseigne au degré inférieur (de la première secondaire à la troisième secondaire de transition ou la quatrième de qualification) ou au degré supérieur (de la quatrième secondaire de transition ou la cinquième de qualification jusqu’à la sixième ou septième année).

Le métier diffère également selon qu’on enseigne dans une filière de transition (enseignement général et technique de transition) ou dans une filière de qualification (enseignement technique et professionnel). La première prépare à l’enseignement supérieur et fait la part belle à des cours généraux très diversifiés. La filière de qualification, qui prépare les élèves de manière à pouvoir leur permettre d’intégrer directement le milieu professionnel s’ils le souhaitent, est axée sur des cours généraux mais aussi sur de la pratique professionnelle en lien avec des métiers.

Ces deux filières sont en recherche constante de personnes prêtes à s’engager et qui ont envie de transmettre leurs savoirs, leurs compétences et savoir-faire. Avoir exercé une autre profession, détenir une expérience ou un savoir-faire spécifique, constitue un avantage-clé pour enseigner, capter l’attention des jeunes et forger leur désir d’apprendre.

L’enseignement spécialisé est organisé comme l’enseignement ordinaire en trois niveaux : maternel, primaire et secondaire. Il est subdivisé en 8 types, chacun lié à un trouble ou un groupe de handicaps, permettant de constituer des classes relativement homogènes. L’enseignement secondaire spécialisé est aussi composé de 4 formes qui permettent de différencier les finalités de l’enseignement, telles que par exemple la socialisation et rendre possible l’insertion socioprofessionnelle.

Dans l’enseignement spécialisé, l’enseignant s’adapte à chaque enfant et collabore avec une équipe pluridisciplinaire (logopède, éducateur et éducatrice, assistant social et assistante sociale, psychologue, psychomotricien et psychomotricienne).

Ceci permet aux élèves d’évoluer dans un environnement approprié tout en respectant leur rythme d’apprentissage.

 

Enseigner les langues modernes

Votre expérience dans le secteur privé peut être valorisée ! Pour les cours généraux, la valorisation de l’expérience est en principe uniquement possible pour les prestations effectuées préalablement dans l’enseignement, les services publics ou la recherche scientifique. Néanmoins, à partir du 28 août 2023, les prestations à temps plein (appelées « prestations complètes ») dans le secteur privé ou en tant qu’indépendant à titre principal pourront être valorisées pour le membre du personnel engagé dans une fonction de maitre de seconde langue anglais/néerlandais/allemand.

Cette expérience peut être valorisée pour un maximum de 5 ans et uniquement à condition que la langue enseignée ait été utilisée lors des expériences professionnelles en question. La preuve de la pratique de la langue par le membre du personnel peut être apportée par toute voie de droit. On pense, par exemple, à une attestation d’un employeur précédent ou d’une attestation sur l’honneur dans le cas d’un travailleur indépendant.  

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Il existe aujourd’hui quatre grandes manières de postuler dans l’enseignement

Cette application est régulièrement consultée par les pouvoirs organisateurs et les établissements scolaires lorsqu’ils recrutent un membre du personnel.

Pour identifier les établissements de l’enseignement organisé ou subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles, consultez l’annuaire des établissements.

 

  • Actiris pour la région bruxelloise :

Il est possible de suivre un cycle de formation professionnelle individuelle (FPI) pour devenir enseignant, tout en gardant ses allocation de chômages pendant la formation et en bénéficiant d’une aide financière (2 euros bruts/heure de cours + frais de déplacement).

La cité des métiers de Bruxelles est à votre disposition pour vous guider via des séances d’information en groupes ou individuelles

Il est possible d’améliorer vos compétences en langues grâce à des Chèques-langues 

  •  Le Forem pour la région wallonne :

La cité des métiers de Liège, Namur, Charleroi ou sont à votre disposition pour vous guider via des séances d’information en groupes ou individuelles

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